Chose promise, chose due, voilà le compte rendu de mon court voyage à Buenos Aires.
Par chance, notre vol arrivait à l’aéroport qui se situe dans Buenos Aires, et pas à une heure de route. Du coup, en 20 minutes on est dans le centre, très pratique. Ça a surtout été super pratique quand mon réveil a pas sonné le jour du retour, et que je me suis réveillé 50 minutes avant le décolage (et j’ai eu mon vol!).
Buenos Aires, c’est beaucoup plus grand que Santiago. C’est aussi plus historique, ça rappelle beaucoup plus une ville européenne de par le style des bâtiments (là où Santiago fait plus penser à une ville des États Unis). Au final, je suis resté très peu avec Paloma et Mayori (que j’accompagnais), vu qu’elles séjournaient dans un hôtel, et moi chez des gens. Le seul moyen de communication étant le mail, ça a été un peu difficile de se synchroniser.
Les deux premiers jours, j’étais hébergé chez Estefany, une dessinatrice fort sympatique, mais aussi pratiqante assidüe de biodanse (moi non plus je connaissais pas). Avec Paloma et Mayori, on a été faire un tour à la feria del libro, un genre de grand salon du livre. C’était intéressant, mais il y avait vraiment beaucoup de monde… J’en ai profité pour acheter Cent Ans de Solitude, de Gabriel Garcia Marquez, un grand classique.
À Buenos Aires, pour se déplacer, il y a ou le métro, ou le bus. Le métro ferme assez tôt, et fait grève, et le réseau n’est pas très étendu, il faut donc souvent se replier sur le bus. Le souci du bus, c’est que le ticket se paye avec des pièces de monnaie (et pas des billets). Et les pièces de monnaie, en Argentine, c’est une denrée (très) rare. Les billets commencent dès 2 pesos (40c d’euro), il faut donc calculer son coup pour être sur de récupérer une ou deux pièces quand on achète quelque chose (sinon, pas de pièces, et pas de pièces, pas de bus). La technique de secours, c’est acheter un alfajor à 2 pesos, mais à la longue ça revient cher. En dehors de l’absurdité de son mode de paiement, le réseau de bus est relativement efficace et fiable.
Jeudi, en me baladant dans Palermo, un des quartiers de Buenos, j’ai décidé de me poser un peu, parce que j’en avais plein les pattes (et accessoirement je me trimbalais les livres que Paloma avait acheté au salon du livre dans mon sac à dos). Au hasard des rues, je suis tombé sur un café fort sympatoche, l’Esquina Libertad. Le barman était tout seul dans le bar (il devait être 18h), en train de jouer de la guitare, et il m’a ensuite expliqué plein de choses sur Buenos Aires, ce qu’il fallait voir, etc. Comme vous pourrez le voir sur les photos, la décoration était vraiment sympatoche, avec pas mal de peintures murales.
Vendredi, j’ai eu un petit moment de stress vers 17h, quand la personne qui devait m’héberger m’a dit que finalement ça marchait pas. Heureusement, un message sur la liste “urgences” de Couch Surfing et 10 min plus tard, une autre personne m’écrivait pour me proposer de me recevoir 🙂 J’ai donc dormi chez Simo Vendredi et Samedi.
Vendredi soir, on a été voir Fuerza Bruta, une performance entre théâtre, danse, et musique. Il y avait des numéros vraiment intéressants, notamment un où des gens dansent à plat ventre dans une piscine transparente remplie avec un petit peu d’eau savonneuse, suspendue au dessus du public (et avec plein de jeux de lumière). Ce Vendredi c’était une représentation spéciale, avec un DJ qui prenait le relais ensuite. J’ai pas pris de photos du spectacle, parce que c’est un spectacle où on se fait arroser, et mon appareil n’est malheureusement pas waterplouf. Après le spectacle, on a été dans un autre bar, un peu moins sympatique, mais pas si mal non plus.
Et Samedi, on a été voir un autre spectacle complètement fou, réalisé par les Studios Cirque de Marseille (comme ça j’étais pas trop dépaysé). Ils avaient tendus des câbles à la mode tyrolienne entre différents immeuble (comprendre immeuble de 10 étages ou plus), au dessus de la Plaza San Martin, et il se déplaçaient dessus déguisés en anges, avant de descendre danser sur la place. Et ils lâchaient des plumes, plein de plumes, au point qu’au final la place entière était recouverte de plumes (et les gens aussi). Du coup, tout le monde est ressorti emplumé (et c’est vachement dur à virer d’un vêtement des plumes), c’était assez marrant.
Et donc Dimanche, retour à Santiago. Au final, 4 jours pour Buenos Aires c’est vraiment court, mais vu la quantité de boulot qui m’attend ici, il aurait été déraisonnable de rester plus longtemps.